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Je souscris volontiers au verdict d'un éminent psychanalyste :  je n'ai pas de Sur-moi. Les Mots (1964) de Jean-Paul Sartre

Je souscris volontiers au verdict d'un éminent psychanalyste : je n'ai pas de Sur-moi. Les Mots (1964) de Jean-Paul Sartre

Un jour sans ciel est une nuit étoilée du désespoir de la vacuité humaine.

J’ai rêvé d’un rêve et c’est devenu un véritable cauchemar à mon réveil.

Nos parents nous doivent l’éducation, nous offre leur amour, et nous leur devons tout le demeurant.

Se taire un instant, c’est déjà le début de l’éternité de ce moment privilégié.

La meilleure des paroles est le silence absolu qui s’écoute penser…

Parler pour ne rien dire et tout promettre est le summum du politiquement correct.

Tout instant suivant est conséquemment l’instant précédent jusqu’au tout dernier… moment

L’homme n’est jamais soi-même aussi longtemps qu’il ne sait pas être l’autre.

Comment reconnaître le bien si l’on n’a pas connu le mal (et réciproquement) ?

Ne cherchez point votre avenir, c’est le passé qui le contemple et demain est l’avenir d’hier.

Le cataplasme de la solitude, c’est panser l’esprit pour (r)éveiller la pensée.

Pourquoi se remémorer les jours sans… alors qu’on ne se souvient même plus des jours avec ?

À La preuve a priori de Dieu (Saint-Anselme), il faut opposer la preuve a posteriori : L’homme créa Dieu. Et si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer !

La parole, c’est tout juste le silence intérieur qui s’exprime.

De fait, dans le monde judiciaire, c’est tout le contraire ! Dans la « vraie vie », la parole est serve alors que l’écrit est libre.

Le temps ni ne se compte ni ne se décompte ; l’instant est dépassé et celui d’après déjà un passé composé. On n’économise ni ne temporise jamais rien. On ne fait que différer un événement ou une dépense de temps superflus. C’est même vrai, également, pour la pensée. Elle préfère se taire momentanément pour mieux exprimer sa vacuité une autre fois.

Le problème de l’intelligence, c’est de l’être ou de le croire. Pourtant tous ou presque, on y croit dur comme fer. Moi, le premier ! Pas plus, mais surtout pas moins ! Hélas ! ça ne prouve rien. On n'est jamais assez intelligent pour savoir si autrui l’est autant, plus ou moins…

Je ne suis qu’un vagabond déshérité de mes rêves. J’ai vidé mes poches de l’espérance et de l’avenir et mes hardes de souvenirs ne sont que ce vide qui me comble d’un passé abîmé.

Il y a deux façons d’observer le monde et la société qui nous entourent. Notre propre regard et celui de l’autre et des autres. Le regard de l’autre et des autres se confondent ; alors que le nôtre s’y confronte.

Pas plus qu’on ne naît instruit, on ne naît (n’est) intelligent. En revanche, on naît (id.) dans un certain milieu social, plus ou moins favorisé socialement. Qu’on le veuille ou non ! D’aucuns appellent cela le destin (par filiation) et d’autres la… malchance. Pour ce faire, les plus aisés ont trouvé une formule infaillible : « Il n’y a point de sot métier. » Ceux-mêmes qu’ils n’exercent jamais. La sottise, décidément ! n’appartient à aucune classe sociale.

Écrire pour ne pas oublier
Écrire pour ne pas s’éteindre doucettement
Écrire pour demeurer et s’installer hic et nunc
Écrire pour les uns et les autres
Écrire pour soi est la seule vérité.
Et rêver d’être un autre moi-même.

Juste marcher sur les nuages
Courir après les étoiles filantes
Allumer son esprit au clair de lune
Éclairer son regard de l’éternité

De tous nos voyages terrestres, c’est celui de la vie quotidienne qui est le plus passionnant toujours enrichi par l’onirisme existentiel…

Je suis un narcissique qui ne se trouve pas toujours beau. Un funambule des mots qui se ridiculisent d’eux-mêmes. Un clown triste qui ne sourit que de lui-même et un aventurier du bout de la rue des misères

Je suis un pauvre hère qui n’a pas assez d’aire, mais qui ne manque pas d’air
pour aller grand erre…

Je suis né vagabond dans l’âme
J’aime à m’égarer au faîte de mes illusions
Elle m’emmène de-ci de-là
Et de mes pas hésitant
sur le labour de mon âme
J’irais, jusqu’au bout de ce moi-même
Chacun a l’éternité qu’il se donne

S’il suffisait de croire qu’on a du talent
pour en avoir
Mais et encore faut-il (le) croire plus que de raison
Ainsi passé-je ma vie à jacasser
Lorsque ce n’est pas aux autres…
C’est avec moi-même
Et dans le même temps, je prêche la vertu
Voire l’ascèse du silence

Vaut-il mieux un faux mensonge
qu’une vérité falsifiée ?
Le vécu n’est pas ce qu’on dit
ni ce qu’on pense, il est ce que l’on réalise

Quand le silence dort
La parole s’évade
Une parole, c’est comme de la musique
C’est un borborygme organisé
Se taire, c’est déjà trop
et parler pas encore assez
pour ne pas en (r)ajouter plus encore
Autant (s’)écouter…

Exceptons le mystique !
Qui donc reconnaît l’inconnu ?
autant il nous arrive de l’être à nous-mêmes
L’inconnu est perceptible lorsqu’il ne l’est plus

Love or not ?
Aimer ou ne pas aimer n’est pas la question !
Aimer est un verbe fourre-tout,
banal comme on aime sa voiture, son voisin
Mais on aime sa femme et on la désire
On aime ses parents, un point c’est tout !
On n’aime pas la vie, on la consomme

C’est la main qui caresse
La même main qui écrit
C’est aussi la main qui se tend vers l’autre
Mais elle n’est qu’un moyen charnel
Un médium de l’esprit
La vieillesse n’est pas une pathologie
à peine un signe perceptible d’un moment certain
même si l’horizon se fait plus proche
mais encore ! l’avenir demeure,
Il ne nous faut hâter le moment venu
Toutefois, point trop n’en faut
La vie est silencieuse
C’est l’existence qui la réveille de-ci de-là

est notre « vérité » ?
Au fond, qui sommes-nous vraiment ?
Jamais le saurons-nous ?
À la fois, nous sommes trop proches
Et plus encore trop lointain de ce moi
Inaccessibles à nous-mêmes

Parce que notre destin, c’est hier
Nous entrons à reculons dans l’avenir
Et nous admirons notre peureuse audace
Dans les sables mouvants du futur
Et face aux vestiges de l’avenir

Je ne cherche plus les mots
Ce sont eux qui me trouvent

L’éternité existe
Elle n’est pas une durée, mais un mouvement
le vécu depuis le début jusqu’à l’infini de soi

JrB
Bertaucourt-Épourdon, 1er – 31 janvier 2017

 

Philosopher plutôt que croire, c'est du moins aux yeux du philosophe, préférer la lucidité au confort de la consolation, la liberté à la foi (...)

Luc Ferry (Paroles de philosophes, Dalloz)

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