Un beau matin ensoleillé,
la cloche du village égrène les heures
et le nonchaloir m’envahit.
Passent les heures
et tout est déjà là,
vécu et écrit.
Les mots s’enténèbrent
et toujours point l’ombre du crépuscule.
Nous sommes les forçats, la chiourme,
sans foi ni loi et sans façon.
Pour aller plus loin encore,
Jusqu’à l’ultime,
Dans le désert de nous-mêmes.
Paradis insensé où la folie est douce,
l’abîme de la raison pour l’oraison ;
Le silence pour tout viatique
et la vie comme passeport universel
Libre d’autrui et prisonnier de soi
d’un monde insensé.
JrB, Bertaucourt-Épourdon, 22 septembre 2016
La destinée ne vient pas du dehors à l'homme, elle sort de l'homme même.