C'est encore un mot de l'esprit
Il point à l'aube du désespoir
Là où s'immisce la caresse
Dernière thérapie de la crainte
Parce qu'on a peur de soi
Comme on redoute l'image
Où l'on est si bien reflété
Dans la nuance et le fugitif
En deçà de la mémoire
Et au-delà de l'oubli
Juste à la commissure labiale
Mais encore imperceptible
C'est l'ensevelissement nuptial
La pompe esthétique de la pensée
Le chant funèbre de nos regards
Qui emplissent nos bienséants refus
J.-R.B., Strasbourg, 18 mars 1986
Il n'y a qu'une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle.
Rêve-t-on deux fois le même rêve ?
On ne pleure jamais deux fois la même larme
Et on aime toujours d'un seul et unique amour