Un matin ou un autre fleurira cette lumière
Le soleil de son corps enflammera le mien
Indistinct, un instant, à elle, il appartient
L'éveil de toute mon âme trop longtemps prisonnière
Couleur de ses doux mots, de mon cœur, infirmière
Les yeux qui ne me quittent, ce sont à elle mon lien
Chaleur et profondeur comme le chant grégorien
Eux ! pour qui cette musique, c'est la première !
Sourire à l'infini où l'on devient autrui
Tendresse à profusion, ma pensée s'y construit
Délire de mes phantasmes : elle et moi confondus
Caresses de son esprit en mon corps affamé
Nuit rêvée et de paix, de douceur éperdue
Sans ennui jusqu'à l'aube, d'elle, je suis parfumé
JrB, Ensisheim, 4 décembre 1981
Si je savais, peut-être, le dirais-je...
L'inconscient se venge la nuit.