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No comment !

No comment !


Oui ! Errare humanum est
Pardonnable,
L’humain est faillible
C’est sa condition
Mais le maître de l’univers
Himself, Dieu ?
Quelle erreur impardonnable
De n’avoir créé l’humain
À son image infaillible
La Nature, si belle en soi
Vierge de la cupidité humaine
Cela aurait suffit au Créateur
Puis est arrivé l’animal
Prédécesseur de L’Homo sapiens sapiens
Un peu avant l’Arche de Noé et consorts
Et tout s’est lentement dégradé
L’humain, pas tant que ça
Avec sa cohorte illusionnistes
Religions, Morale, Histoire, Politique
Et tutti quanti
Parfois, ici et là
Le poète, le peintre,
le musicien savent nous restituer cette magnificence
Originale
C’était juste avant Ève et Adam
Et si le pêché capital était dans la pomme
La reproduction une erreur marginale
L’humain a bafoué cette nature qu’il nous plaît d’encenser
Mais l’harmonie s’est éteinte
Quand la lumière (fiat lux) s’est allumée
Poussière d’atomes, voilà notre exclusive certitude
Là, est notre vie éternelle
Oui ! l’humain est l’image du Créateur (sic)
Et regardons le résultat !
L’animal sauvage, s’il en demeure
Est fidèle reflet de la nature
Chez lui nulle perversion
L’humain est dépravé, voire illusoire
Et surnuméraire
L’éternité suppose un avant big-bang
L’être humain, un après, mais sans… lui
ad vitam æternam

JrB, Bertaucourt-Épourdon, 14 février 2018

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