Silencieux
miroir
abîmé
du désir
de l’existence
et souvenir
dans ce cri
sans espoir
d’un baiser
d’ici
relief d’une pensée inachevée
qui se tait
désespérée
et le reflet
demeure
éperdu
et inconnu
à trop
se regarder en dehors
de soi-même
égarée dans l’azur
qui n’est plus rien
en l’absence
de son spectateur
JrB, Bertaucourt-Épourdon, 22 mars 2016
Quand le silence s’endort, le mot se réveille