Poème sans poésie,
Et poésie sans poème.
Au jour le jour,
Au gré et malgré
Mon goût et mes humeurs,
À moins que ce ne fût mon dégoût.
Ici, je dépose mes pensées,
Mes cris et mes pleurs ;
Mes joies et les jouissances.
Ici, je m’envoie en l’air
Avec des mots, des pensées ;
Avec des idées,
Peut-être les vôtres…
Au dédain du monde
Et à la face de la planète,
J’oppose mon refus du mépris
Non sans peur et sans pleurs.
Toute beauté vaut quelques larmes.
Je suis sensible à l’air du temps :
Orage, pluie ou averse ;
Vent, neige et soleil.
Cela m’importe !
Cette mince pellicule d’encre
Urbi et orbi
qui, au fil de la journée, se meurt
Je l’offre à qui la veut
Écoutez-moi
Et surtout aimez-moi…
Comme je vous aime !
JrB, Ensisheim, le 22 avril 1982
Si tu es un homme appelé à échouer, n'échoue pas, toutefois, n'importe comment.