Eau de mon eau
Source juvénile née d’un cri
entre deux infinis
où l’on se retourne toujours
Terre de ma terre
Où j’ai mis les pieds et posé les mains
Sur ce sexe de velours et ces seins de soie
J’en connais la subtile caresse de l’attente
Feu de mon feu
J’y ai enflammé toutes mes amours
Entretenant la brûlure sacrée
des flammes de l’univers
Air de mon air
Le souffle de l’esprit
s’enrichissant par rencontre
et vivant par nécessité
Air de l’Eau de la Terre de mon Feu
À mère a(i)mante
À mante religieuse et ire religieuse
JrB, Ensisheim, 7 juillet 1982
Pourquoi [Dieu,], dans ton oeuvre céleste,Tant d'éléments et si peu d'accord ?