La nuit…
Profonde
dans le désir de n’en sortir
Absente
de la volonté d’y exister
Noire
dans le phantasme de l’absence
Illusoire
dans la foi d’une quelconque émergence
Colorée
dans le miroir d’Éros
Passionnée
dans l’oubli de soi
Le jour…
Imaginé
sur les flots d’un regard
Prisonnier
sur le rocher au désir d’abandon
Brisé
sur le corps tellurique d’une caresse
Vécu
sur les hauteurs d’une absolue jouissance
Ensoleillé
sur les plages de vieux rêves
Réconcilié
sur la chair d’une quête érotique
JrB, Strasbourg, 17 juillet 1984
Car toute pensée trouve son achèvement dans les problèmes qu'elle se pose à elle-même. Ainsi toute passion s’éteint-elle dans les solutions qu’elle épuise.