De silence, j’avais faim
Même si de parler enfin !
De cette cacophonie sans fin
Exit le ministère de la Parole
Dans ce monde de la parabole
Avec pour tout viatique le symbole
Nous libérer de nos entraves
Pour retrouver le désir du brave
Sinon nos envies finiront à la cave
Les chemins empruntés de notre jeunesse
Là où nous espérions rencontrer des déesses
À feu doux s’est éteinte notre liesse
Mais ô grand jamais nous n’avons renoncé
Malgré les obstacles nous avons avancé
l’esprit embrumé et nos désirs angoissés
L’étincelle de l’espoir brille toujours à minuit
lorsque le cauchemar devient ennui
Nous irons cueillir les vespérales belles-de-nuit
JrB, Bertaucourt-Épourdon, 4 novembre 2016
Voici que la saison décline,
L’ombre grandit, l’azur décroît