Pensées friponnes
Juste un baiser volé
Instant éternel
Un moment se taire
Pour écouter le silence
Et oublier la parole
Quand Je ne pense rien
Tout est déjà là
Si proche et éloigné
Pourquoi toujours survivre
L’éternité fatigue
Jusqu’au moment fatal
Nul destin ni voie tracée
Une route sans fin
Et rien de plus au final
Rationaliser l’absurde
Pour aller jusqu’à l’inutilité
C’est la paresse du mensonge
Les bruits les plus sourds
Ceux qu’on n’entend plus
C’est l’ultime issue salvatrice
Alma mater
Juste un peu d’air et d’eau
Ni plus ni moins que presque rien
Une molécule, la pensée
À elle seule, elle renferme
Tout l’univers travesti humain
Juste au bout du chemin
Là s’arrête le destin
Pour commencer à… devenir
La plume glisse
Les doigts martyrisent le clavier
Je ne pense plus à rien
Ce rien qui pense pour moi
La vie n’est qu’un jeu aux règles méconnues
De-ci de-là, on gagne un peu
Et à la fin, on perd tout !
Et si l’intelligence n’existait pas
Quelle ne soit qu’un concept… dominateur
Nos pensées ne sont que ruines
Décombres d’un passé-dépassé
Et qui reste à (re)devenir
L’intelligence (sic) ce n’est pas soi
Ni l’autre !
C’est tous dans le respect mutuel de chacun
Peut-on en rêver ?
Mais ça demeure toujours
Une intelligence informelle
JrB, Cayeux-sur-Mer, 24 octobre 2017